ERASME

ERASME

01/03/2022 Philosophie 0

La semaine dernière vous était présenté Érasme, le philosophe et ses idées à propos de la santé publique. Aujourd’hui, attachons-nous à un autre corpus de ce même philosophe ; c’est parti !

Auteur, comme bon nombre d’érudits de son époque, de nombreux écrits notamment de dialogues (dont le fameux Éloge de la Folie), Érasme a longuement voyagé en Europe, notamment en Angleterre et en Italie pour s’enrichir et développer sa conception humaniste du christianisme. Érudit soit mais sensible à la réussite terrestre… 😉

Érasme a théorisé une idée de l’Homme ayant alors pour principe « Nulli concendo » qui signifie ne vouloir appartenir à personne et « homo pro se » qui exprime être un homme pour soi même.

Ainsi, « l’homme ne naît pas homme, il le devient », et par ces propos Érasme évoque l’importance de l’éducation pour l’espèce humaine. Sur ce point il est très proche d’un de ses contemporain, un certain Thomas More… Dans le « Traité de civilité puérile » (1530) Érasme assure qu’un enfant a besoin d’un cadre ferme mais rassurant ainsi qu’une éducation venant d’un précepteur. Le tout bien sûr accompagné d’une situation familiale propice à un bon apprentissage. Ce roman est élaboré sous forme de manuel de savoir-vivre, à l’usage des enfants, il représente son idéal humaniste en ce qui concerne l’éducation.

Selon Érasme, l’éducation doit favoriser l’apprentissage des modèles antiques, grecs et romains. Il souhaite former les élèves de telle manière qu’ils deviennent les meilleurs citoyens possible. Pour cela, d’après lui, il faut former l’esprit critique des élèves et les cultiver, il est donc nécessaire de s’appuyer sur la littérature.

« L’homme ne naît pas homme, il le devient. » – Desiderius Erasmus


Portrait d’Érasme de Rotterdam, Quentin Metsys, 1517

« portrait d’érasme de rotterdam »
Hans Holbein The Younger – Huile sur panneau – 76 x 51 cm – 1523 – (Galleria Nazionale (Italy)