L’érudition

Tout au long du Moyen-Âge et de la Renaissance, l’érudition a servi de moyen pour propager les connaissances. C’est ce besoin de « diffuser » le savoir qui marque les époques. Du Moyen-Age à la Renaissance, loin d’être une période de transition se résumant à la lente formations d’Etats et à des transformations architecturales, elle est une période extraordinairement riche. Ainsi, les progrès enregistrés par l’Humanité sont soit à retrouver, soit à faire circuler entre les civilisations. Les voyages permettent désormais de faire reculer les frontières du monde connu et les esprits humanistes réfléchissent entre la science et la religion, l’art et la société.

Témoin de la curiosité et de l’ingéniosité insatiables des Hommes, nous vous proposons cet atelier aux multiples facettes possibles…

L'Orient face à l'Occident

L’Orient, notamment en Inde et surtout en Chine, est à l’origine de la plupart des grandes découvertes. Au travers de la numérotation moderne, du papier, de la poudre noire, de la boussole, de l’horloge ou encore de l’imprimerie ces inventions sont transmises à l’Occident.

Par ailleurs, de nombreux savants arabes apportent, entre le IXème et le XIème siècle, des éléments déterminants en astronomie, géographie ou encore en médecine.

Cet atelier s’attache donc à réhabiliter des civilisations et des hommes que l’imaginaire collectif a relégués au rang d’oubliés à défaut de les ériger à celui de précurseurs.

L'Eglise face à la Science

Alors que le visage du monde change au XIIIème siècle, un certain rationalisme commence à s’installer dans ce monde dont les règles évoluent. Sous l’impulsion de souverains qui inventent l’Etat moderne où la raison d’Etat ou encore la cause nationale l’emporte sur toute autre considération, on commence aussi à penser en dehors de Dieu, notamment dans les universités inventées ce siècle-là… tout en restant de fervents chrétiens.

Cet atelier dépeint cette structuration de l’esprit qui se révèle comme les fondations de notre pensée moderne.

Les grandes découvertes

Marquant délibérément l’entrée dans l’ère moderne, la découverte du monde accélère, entre la fin du XVème siècle et le début du suivant, les échanges et la diffusion des savoirs. Toutes ces découvertes permettent le désenclavement de l’Europe occidentale et font naître un appétit formidable de nouveautés.

Cet atelier propose un voyage à la découverte des continents au travers des figures célèbres et invite à en percevoir les enjeux, bien supérieurs à ceux de la cartographie…