Flèche à pointe « assommoir »

Un chasseur sachant chasser ne part pas chasser le gibier sans son arc…
De tout temps, un bon chasseur utilise les flèches adaptées à la proie chassée.
Ainsi, au Moyen-Âge, il existe des dizaines de pointes de flèches de toutes tailles et de toutes formes, chacune pour un usage spécifique. Grâce aux nombreuses fouilles archéologiques sur des sites civils ou militaires, nous avons tout autant de traces des pointes utilisées pour la chasse comme pour la guerre.
Par exemple, à la chasse, notre sujet de ce jour, sont utilisées pour le gibier principalement les pointes larges afin de faire saigner l’animal et d’éviter d’abîmer le cuir de l’animal par de multiples blessures.
Mais ce n’est pas tout ! Parlons de la moins connue : la pointe « assommoir ».
Son utilisation était réservée aux petits animaux, notamment les lièvres, lapins et autres hermines… L’objectif de la flèche était de tuer l’animal en écrasant les os sans percer la peau, permettant ainsi de récupérer une fourrure parfaitement intacte.
Sa fabrication est simple. La composition de la flèche est comme suit : prenez une flèche classique et enlevez la pointe de fer pour la remplacer par un embout en bois à face plate. Puis, recouvrez l’embout en bois d’une bande de tissu. Ficelez-le tout. Voila c’est prêt !
Bonne chasse à vous…
Sources :
Gaston Fébus – Livre de chasse, Musée national du Moyen Âge – France, Paris, XVe siècle.
https://journals.openedition.org/

Gaston Fébus Chasse aux lièvres.
(Livre de chasse, Musée national du Moyen Âge) France, Paris, XVe siècle.

Retrouvez-la dans mon atelier chasse.
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