Traité de Grenade
Que s’est-il passé le 11 novembre 1500 ?
Les rois Louis XII et Ferdinand II d’Aragon signent le traité de Grenade.
Nous sommes dans le contexte des Guerres d’Italie.
Louis XII, succédant à Charles VIII, renouvelle les prétentions de ce dernier sur le royaume de Naples en tant qu’héritier de la maison d’Anjou.
De son côté, Ferdinand II fait valoir ses droits de descendant d’Alphonse le Magnanime. Des droits qu’il estime plus légitimes que ceux de la branche bâtarde régnant alors sur Naples.
De ce fait, les rois Louis XII et Ferdinand II d’Aragon décident de signer un traité militaire afin de se partager le royaume de Naples.
Ils prévoient d’agir ensemble pour attaquer le royaume de Naples de Frédéric Ier. Et bien entendu, après la victoire, de se partager le royaume à parts égales.
Le roi de France doit recevoir = Naples, la Campanie, Gaète, Labour, les Abruzzes et la province de Campobasso avec les titres de roi de Naples et de Jérusalem.
Les rois catholiques se réservent l’extrême sud du pays, les Pouilles avec les titres de roi de Sicile, de duc de Calabre et d’Apulie.
Deux provinces sont cependant oubliées dans ce partage : la Basilicate et la Capitanate devenant la cause du litige qui opposera de nouveau les deux couronnes lorsque La Palice les occupe au nom du roi de France.
Mais cela est une autre histoire…
Portrait de Louis XII par Jean Perréal, vers 1514
Roi de France (1498 / 1515)
Roi de Naples = 2 août 1501 – 31 janvier 1504
Duc de Milan = 6 septembre 1499 – 5 février 1500
Duc d’Orléans = 5 janvier 1465 – 7 avril 1498
Portrait de Ferdinand le Catholique, par Michel Sittow
Roi de Castille = 13 décembre 1474 – 26 novembre 1504
Roi d’Aragon = 20 janvier 1479 – 23 janvier 1516
Roi de Naples = 29 décembre 1503 – 23 janvier 1516
Roi de Navarre = 1512 – 23 janvier 1516
Les rois catholiques d’Espagne, souvent désignés par le simple titre « Rois Catholiques », ou même « Rois très Catholiques », sont Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d’Aragon, selon le titre accordé par le pape Alexandre VI en compensation de l’octroi du titre « très chrétien » aux rois de France.
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