L’escarcelle de Dame Aeline

Qui n’a pas, en bon médiéviste qu’il est, une escarcelle joliment attachée à sa ceinture ?

Tellement pratique pour conserver avec soit tous les menus objets d’usage courant tels que peignes, ciseaux, miroirs, pinces à épiler, petits mots doux et secrets, pièces d’argent… et j’en passe.

L’escarcelle est en vogue jusqu’au XVIe siècle. Elle est munie d’un fermoir qui arrive même parfois a devenir une véritable combinaison de coffre-fort.

De couleurs variées, en tissus, en cuir, simples ou travaillées, brodées ou repoussées, l’escarcelle suit les codes de la praticité et de la mode.

Dame Aeline, quant à elle, a opté pour une escarcelle de mode italienne du dernier quart du XVe siècle largement inspirée d’une aumônière exposée au British Museum et de dimensions (hors pompons et anneau de suspension) : Hauteur 19cm, Largeur max 18cm.

Elle est conçue en cuir teinté marron avec motifs de feuilles d’acanthe sur le pourtour du rabat incisés et repoussés. Quelques pompons apportent légèreté et féminité en soie teintée végétale avec perles en bois. La couture est en fil de lin poissé.

Sûr, Dame Aeline a de la place pour son miroir…